QG du Prince de HESSE-HOMBOURG (Nabulio)

On le piège, au cas où...
On fortifie comme on peut les 2 extrémités du pont, on se place en défense et surtout on se repose.
On envoie dès que possible des patrouilles sur la route de Mâcon.

Dans la nuit du 21 au 22 février, autour de minuit

Après la traversée d'Hardeck et l'artillerie, la colonne de Scheiter a franchi à son tour mais dans un désordre qui a vite tourné à la déroute.
Wied-Runckel et Lederer ont continué de reculer pied à pied. A priori rien ne devrait les empêcher de traverser avant l'aube.
Les pontonniers sont toujours affairés sur le pont de Tournus.

Carte:

Un message du GQG signale que le prince de Schwarzenberg aurait semble-t-il remporté le 18 un grand succès tactique à Montereau, qui lui permet de se replier avec toute son armée au-delà de Troyes. Le prince assure que tout est sous contrôle, il demande de ne pas s'affoler outre mesure si Napoléon devait être repéré dans le secteur de Troyes ou de Dijon dans les jours à venir, tout se déroule comme prévu.

Dans la nuit du 21 au 22 février

Nos forces poursuivent leur regroupement dans le secteur de Tournus. Les généraux Klopstein et Scheiter tentent de redonner un semblant d'ordre à leur formation, en vain pour le moment.

Il est difficile de dresser un bilan total des pertes pour le moment, d'autant plus sans accès au champ de bataille. Les premiers rapports laissent deviner au moins 1500 morts, blessés et prisonniers, mais il est possible que le chiffre soit réévalué à la hausse.
Pertes françaises indéterminées, probablement proches.
Les blessés transportables ont été emmenés vers les hôpitaux improvisés les jours précédents dans les bâtiments de Tournus.


Sans compter les traînards et soldats égarés qui devraient être récupérés dans les jours à venir, les commandants d'unités estiment leurs forces en état de combattre à l'heure actuelle à :

HARDECK : environ 3000 hommes dont 1000 cavaliers, démoralisés, relativement frais.
WIED-RUNCKEL : un peu plus de 5000 hommes, démoralisés, relativement frais.
LEDERER : environ 1000 cavaliers, démoralisés, éprouvés.
SCHEITER : évaluation impossible pour le moment, unité en déroute.

Dans l'idéal, il faudrait au moins 2 jours pour retrouver une bonne part de la capacité opérationnelle de l'armée, et de préférence 3 ou 4 jours. Les blessés devraient pouvoir retrouver leurs unités d'ici une semaine.

Le général Von Gall signale que ses hommes se sont arrêtés à Beaurepaire, à mi-chemin entre Lons-le-Saunier et Louhans. Il pourrait rallier Cuisery au soir du 22 en poussant sa marche du jour.

L'artillerie se met en place au plus vite pour pouvoir bombarder au besoin l'autre rive et le pont.

Je repasse ce soit au retour du travail, n'avance pas trop histoire que je fasse le courrier pour Bubna.
Par contre je n'ai pas compris le message suite à la bataille de Montereau. C'est présenté comme une victoire mais j'ai l'impression que c'est l'inverse et que l'on va voir débouler Napoléon sur notre dos....

Comment, tu doutes des qualités militaires de ton chef suprême ???
Tout est sous contrôle qu'il te dit !

Au départ, dans le cadre d'un jeu de rôle, on devait affronter un adversaire défini venant du Sud dans un espace géographique déterminé sans évocation d'un quelconque renfort possible, potentiel, éventuel, sûr ou quoi que ce soit d'autres de l'adversaire venant du Nord. Si c'est le cas, ça change pas mal de choses dans la façon de mener les opérations.

Citation :

Tournus, dans la nuit du 21 au 22 février 1814
Courrier 6 au Comte von BUBNA und LITTITZ
Comte,
la bataille a été acharnée mais nous avons dû finalement reculer afin d'éviter la déroute de plusieurs de nos unités. Il est difficile de désigner un gagnant si ce n'est que les Français sont restés maîtres du terrain. Pour le moment les pertes sont inconnues mais seront probablement de l'ordre de 1500 à 3000 morts de notre côté. Nous avons pu retraiter jusqu'à Tournus et nous installer derrière la Saône, même si les troupes françaises nous ont mollement poursuivies, il parait peu probable, étant donné l'état dans lequel elles doivent être, qu'elles se risquent à forcer le passage, la Saône n'est pas le ru de la bataille de Cuisery. Nous allons essayer de reformer un semblant d'organisation à nos troupes tout en récupérant fuyards et blessés durant la semaine à venir.
FRIEDRICH von HESSEN-HOMBURG

Citation :

Courrier 7 au général VON GALL
Tournus, dans la nuit du 21 au 22 février
Général,
l'engagement s'est produit et a été acharné. Il est difficile de désigner un vainqueur même si les Français sont restés maîtres du terrain. Nous avons pris des positions défensives en nous postant derrière la Saône à Tournus. Nous allons y réorganiser pendant quelques jours nos forces, essayez de nous y rejoindre tout en évitant le secteur de Cuisery. Eclairez-vous au maximum afin d'éviter de vous faire accrocher par les troupes françaises présentes dans la zone d'autant plus que leur cavalerie semble nombreuse. A lui de voir le chemin le plus sûr :
Louhans/St-Etienne-en-Bresse/ St Germain-du-Plain puis le pont ou le bac le plus proche pour traverser (Marnay?, sinon Châlon...)
Ou alors couper à travers champs par Frangy-en-Bresse avant de repiquer sur l'axe précédent si vous jugez que Louhans est trop proches des unités françaises détectées par vos soins.
FRIEDRICH von HESSEN-HOMBURG

Bien évidemment un long détour comme d'hab pour les deux courriers.
Quelque chose à rajouter 'Tix avant de les envoyer officiellement?

Von Gall, ils sont combien ?

3000 fantassins et 1000 cavaliers mais probablement un peu fatigués par la route.

Nabulio a écrit:

Au départ, dans le cadre d'un jeu de rôle, on devait affronter un adversaire défini venant du Sud dans un espace géographique déterminé sans évocation d'un quelconque renfort possible, potentiel, éventuel, sûr ou quoi que ce soit d'autres de l'adversaire venant du Nord. Si c'est le cas, ça change pas mal de choses dans la façon de mener les opérations.

Non mais c'est une plaisanterie hein, c'est juste que dans le déroulé des opérations, suite à Montereau, Napoléon va prendre Troyes et Schwarzenberg va passer à deux doigts d'ordonner une retraite générale (c'est vrai quoi, à quatre contre un c'est tendu...). Napo, avec Blücher aux portes de Paris, a de toute façon autre chose à faire que de descendre en Bourgogne.
Si ça vous défrise, ok ok, dont acte.

En combien de temps von Gall pourrait être à Cuisery ? à Romenay ?
Combien de temps pour que nos troupes retrouvent du moral ?

Euh, j'ai dit tout ça, non ?
Une grosse journée de marche pour rallier Cuisery, Romenay il faudrait voir.
Pour vous remettre d'aplomb, un strict minimum de 24h permettrait de remonter un peu le moral, mais il faudrait 3 ou 4 jours pour retrouver une valeur combattive satisfaisante, tant pour le moral que pour la réorganisation.

Sorry SP.

Romenay ça doit être ~1j aussi s'il bifurque en sortant de Louhans.

Tentons-nous de prendre les Français "en tenaille" ?
Nous depuis Tournus, von Gall en suivant le chemin Louhans-Romenay-Cuisery-Tournus. En espérant que les Français ne rebroussent pas chemin.

Je pense que les Français doivent être bien secoués, dans des proportions voisines des nôtres, peut être légèrement inférieures. Ma crainte serait qu'ils possèdent encore un effectif suffisant assez frais pour faire son affaire à Van Gaal (Par exemple leur aile gauche victorieuse et moins secouée et leur cavalerie).
Je verrai trois possibilités :
Version courte : On attend le minimum (48h) et on attaque de nouveau pendant que Van Gall arrive dans le dos des Français
Version longue 1 : On attend plus longuement, Van Gall fait de même de son côté tout en reculant vers le Nord si jamais les Français devaient se montrer offensifs, une fois reposé, on attaque en tenaille.
Version longue 2 : On attend longuement derrière la Saône, on recomplète les effectifs, Van Gall nous y rejoint en faisant un détour par le Nord et on agit ensuite.
Je serai plutôt en faveur des versions longues car quand on voit qu'en légère supériorité numérique, sur une hauteur, appuyé sur une ville un ennemi qui s'est déployé sous notre feu à tout de même réussi à nous repousser, je ne suis pas sûr que rattaquer dans l'immédiat vu l'état de fraicheur de nos troupes soit la meilleure chose à faire même avec le renfort de Van Gall.
@SP: On en est a combien de jour de campagne? Je demande par rapport à nos futurs renforts.

Nous sommes au 8e jour.

Nos renforts devaient tous être disponibles entre une et deux semaines, on a aucune info?

Rien pour l'instant.

La version longue 1 se tente.

Dans ce cas la question est de voir où Van Gall se positionne pour attendre. L'essentiel est qu'il puisse s'esquiver si jamais les Français tentent une manoeuvre rapidement contre lui. Louhans pourrait être une bonne position, le temps qu'il reçoive le message il devrait juste y arriver, il peut s'y reposer car il doit être éprouvé par les dernières marches forcées et il peut se carapater par de nombreuses directions.
On valide?

Sinon, vos pontonniers ont achevé leurs travaux sur le pont de Tournus vers 6h du matin. Rien n'empêche plus de le détruire.

Nabulio a écrit:

Dans ce cas la question est de voir où Van Gall se positionne pour attendre. L'essentiel est qu'il puisse s'esquiver si jamais les Français tentent une manoeuvre rapidement contre lui. Louhans pourrait être une bonne position, le temps qu'il reçoive le message il devrait juste y arriver, il peut s'y reposer car il doit être éprouvé par les dernières marches forcées et il peut se carapater par de nombreuses directions.
On valide?

OK.

Ok, donc message vers Von Gall pour qu'il s'arrête à Louhans. Si vous avez des instructions particulières pour vos unités, n'hésitez pas.

Oui par contre avec conseil poussé et insistant de s'éclairer au maximum et d'éviter de se faire accrocher ou encercler si les Français se font menaçants. Il sera ^préférable alors qu'il se retire, de préférence sur l'axe en direction du Nord-ouest depuis Louhans.