QG du général DUMOURIEZ, commandant de l'armée du Nord

Que Chazot continue son action jusqu'au moment où la force de résistance autrichienne soit trop forte. A ce moment, il se retire et se met en ordre de bataille, prêt à charger.

Oh, pour rajouter une ligne à "ne les oublions pas" : les chirurgiens de Stenay signalent avoir dû amputer d'un bras le prince de Cobourg, dont l'état s'avère malgré tout encore critique.

Je les grignote... je les grignote...

Dis-moi SP, peux-tu me dire l'heure à laquelle je dois me pointer ici pour avoir un peu des news, histoire que je m'organise?

Ce soir ça devrait le faire, moi même je dois partir cette après-midi.

Ok. Alors comme je suis pris ce soir, ben à cette nuit

Demain, ça devrait le faire.

Mais tu me permettras d'insister : Il faut des dead lines super courtes en période de bataille, du style, tout le monde aurait dû valider leurs ordres pour ce matin 10h, puis 4h après ta résolution.

Une bataille sans vent de panique, qu'on gère à la cool, en prenant son temps, je trouve que c'est dommage.

Et puis merde, je fais le pied de grue depuis 7h du mat'...

Oui bah je t'avoue que c'est aussi un peu pour moi hein, des deadlines courtes ça veut dire rester la journée entière ou presque sur ça, alors merci hein.

C'est vrai.

Près de Montmédy, vers 9h

Alors que l'ennemi a tenté de se regrouper pour se mettre en bataille, la cavalerie de Chazot a continué de presser son arrière-garde et son flanc, rejoint bien vite par l'infanterie de Kellermann.
Les cavaliers de Beurnonville ont largement débordé par le bois de Chenay.

Tout indique que l'ennemi est cerné. A moins qu'il ne capitule rapidement, un carnage s'annonce.

Dans les bois au nord-ouest de Montmédy, vers 10h

L'infanterie autrichienne commence à se déliter, ses dernières formations organisées se sont repliées dans les bois où elles commencent à se disperser en déroute. Notre cavalerie sabre à qui mieux mieux.
Quelques groupes opposent encore un semblant de résistance mais ne devraient plus tenir bien longtemps face à l'infanterie de Kellermann.
Cela tourne plus à de la boucherie-charcuterie qu'à de la bataille.

Citation :

MESSAGE DU GENERAL KELLERMANN
9h
au général commandant la cavalerie de Dumouriez,
c'est l’hallali, les Autrichiens sont au bord de la rupture face aux divisions Valence et Chazot, s'ils ne sont pas encore rendus lors de votre arrivée je compte sur vous pour entrer dans la danse ce qui je n'en doute pas entrainera immédiatement une débandade. Si la reddition a déjà eu lieu votre rôle sera de poursuivre et sabrer tous les fuyards qui auraient échappé de la nasse afin d'empêcher qu'ils ne se reforment en unité, certes amoindrie, dans les semaines à venir.
Kellermann

Je promets une belle récompense à celui qui nous ramènera Clerfayt!

Je ne veux pas qu'il meure!

Par contre, j'aimerais bien que l'infanterie de Beurnonville rentre en action, par principe.

Vers 11h

Il n'y a plus de résistance. Sur ordre de leurs officiers, les soldats autrichiens se rendent massivement ou, abandonnant leurs armes, se couchent à terre.

Très bien, très bien, choppez-moi Clerfayt! (enfin, si c'est Kellermann qui le choppe, c'est du pareil au même, hein, il l'aura bien mérité, son trophée...

Apparemment, l'état major autrichien est en train de tenter une Houdini. Plusieurs officiers ont été capturés dans les bois, il y a eu des échanges de coups de feu et quelques morts et blessés. Pas encore de confirmation quant au sort de Clerfayt, la chasse à l'homme commence...

Bon, alors, sinon, elle en est où, cette bataille?

Quand Est-ce qu'on peut décréter la mise au repos des unités? Je veux dire, si elles sont en poursuite, elles se fatiguent toujours?

C'est de la poursuite, et évidemment que les unités fatiguent.
Après c'est à vous de voir quand arrêter et qui engager, il n'y aura pas de son de cloche pour annoncer la fin de la fête. Le ramassage de prisonniers (ça va se résumer à ça dans les heures à venir), ne va pas se faire en une heure.

Sinon, reçu avant midi :

Citation :

MESSAGE DU GENERAL KELLERMANN
Général Dumouriez,
Suis en train de donner les ordres pour soigner nos blessés, regrouper les prisonniers et faire l'inventaire du train de bagage autrichien capturé sur le champs de bataille.
Rejoignez-moi là
Kellermann

Si tu as des instructions particulières pour tes hommes, tu peux les donner et éventuellement rejoindre Kellermann sur son enfilade, et il pourra faire la même chose, il sera environ midi.

Ben fouillez les bois, traquez-les.

Je répète que ceux qui nous amèneront Clerfayt recevront une belle prime à se partager.

Je me rends auprès de Kellermann.

Lettre à Dillon:

Citation :

Mon cher Dillon,
Voici votre nouvel ordre de mouvement:

Vous partez à Bertrix, là où vous deviez vous rendre le premier jour. Pour le moment, votre mission est simple : Vous surveillez tout le secteur des Ardennes.

Et puis une fois là-bas, vos unités pourront s'y reposer un jour ou deux.

Votre départ est immédiat.

Vous n'avez pas besoin de passer me voir. Ce serait dommage de perdre du temps. Nous avons pas besoin de Rhum, il y a assez de schnaps ici.

Signé : Le psychorigide irraisonné.

Je veux bien envoyer la missive, mais comme Dillon est censé arriver chez Kellermann d'ici peu (en terme de temps de jeu, moins d'une demi-heure après Dumouriez)... On va essayer de rester civils.

Envois la missive, s'il te plait.

Môssieur le Moustique, deux mots, s'il vous plaît
(et même si ça ne vous plaît pas )

Mais quel commandant en chef tu fais ??
J'ai l'impression d'avoir Murat ou John Bell Hood aux commandes, et ce n'est pas un compliment !

Pour le moment, tu ne te mets jamais en position pour exercer efficacement le commandement de l'armée française, tu me sembles bafouer les lois élémentaires de la stratégie, et "relation-humainement" parlant, tu n'est pas ce qu'on appelle un îlot de calme. Au lieu d'avoir Nimitz ou Lee, j'ai, au choix, l'amiral King ou Adolf (pour les colères à la Chute et les fulgurances stratégiques).

Tu as raison. J4ai été très bête la dernière fois, et c'est bien pour cela que je me suis empressé de te présenter mes excuses.

Visiblement, tu les as refusées... C'est un choix respectable. Mais pas forcément le meilleur.

Que voudrais-tu? Me soumettre? M'imposer tes vues? Que je fasse ce que tu souhaites?

Mmmm.. Je suis quoi, déjà? Psychorigide et irraisonné.

Ecoute, je préfèrerais franchement que nous continuions à discuter stratégie dans l'enfilade de Nab plutôt qu'ici.

Non, parce qu'il n'y a pas que la remarque mal placée lors de la bataille de Stenay et tu ne vas pas t'en tirer comme ça. Les deux premières fois j'ai glissé le bazar sous le tapis en me disant que ça va s'arranger, mais le tapis devient de plus en plus une taupinière avec toutes les bosses.

Oui, tu as un tempérament assez incendiaire. J'aurais dû me méfier un peu plus avec la lecture de ton enfilade de la campagne de 1815 : tu es toujours à fond dans le jeu, et tu t'enflammes et les attentes te frustrent, ce qui peut déclencher ces explosions. Je n'ai pas la prétention de te faire changer via un forum [phrase qui signifie que je vais quand même essayer], mais souffre néanmoins ces quelques remarques : tu devrais lire Sun Tzu et l'Art de la Guerre. Parce qu'un chef qui s'énerve perd de vue ses objectifs, et transmet son énervement à ses subordonnés, en rajoutant à leur stress et génant leurs capacités à prendre les (bonnes, on l'espère) décisions.

Ce qui m'amène à mon deuxième point : tu n'as pour le moment jamais été au bon endroit pour assurer au mieux tes fonctions de commandant en chef. On en a déjà discuté, je vais faire un résumé : le premier jour tu es parti dans ton opération de destruction des ponts, le troisième tu es allé te perdre avec la division Duval dans les forêts ardennaises, me laissant aux commandes du "gros bateau" sans en prévenir les autres. Et là, ces deux derniers jours, tu as choisi de rester à Sedan et venir avec le cavalerie au lieu de prendre le commandement à Stenay et te coordonner avec Kellermann. J'ai accepté la mission parce que je me suis dit que si Clerfayt a envoyé des patrouilles de l'autre côté de la Meuse, il valait mieux qu'il chope le commandant de l'avant garde et pas le Grand Sachem, mais je t'en ai quand même fait la remarque.
Où je veux en venir ? A ceci : tu n'as jamais été en mesure de savoir dans des délais raisonnables quelles sont les forces de Kellermann et de quoi il dispose. Tu n'es pas non plus en mesure d'avoir un état de la situation des forces adverses dans des délais assez brefs. J'ai fait l'effort de faire un suivi de situation des unités pour l'Armée du Nord, et j'ai communiqué cet état des lieux dans son enfilade de Kellermann. Grâce à notre rencontre à Montmédy, je sais à peu près où sont les unités de l'Armée du Nord et celles de l'Armée du Centre, toi tu n'as jamais fait cet effort, pas même maintenant.
Tu me fais penser à ces ouvriers jem'enfoutistes qui viennent les mains dans les poches, sans leur boîte à outils ou avec une boîte à outils incomplète.

Troisième point : non seulement tu ne sembles pas être en mesure de savoir où sont tous tes "outils", ceux dont tu connais la position sont affectés en dépit des lois élémentaires de stratégie. Je t'ai dit avant de te laisser à Sedan que le gros morceau du corps de Clerfayt étaient les Autrichiens bien entraînés et que les Emigrés n'avaient sans doute pour eux que leur ardeur contre-révolutionnaire. Qu'st ce que tu as fait ? Tu as envoyé Duval garder ton flanc, la cavalerie de Dillon en poursuite, mais le pompon c'est l'infanterie de Chazot à la poursuite d'une cavalerie ! Tu me dis que tu te méfies d'une intervention d'une cavalerie sur ton flanc, et tu envoies 10 000h sans cavalerie à la trousse de la cavalerie adverse ! Ceci bien que les émigrés sont une division, que tu as demandé à une division de Kellerman leur couper la route, et qu'il y a Duval et Dillon derrière. Et pendant ce temps, à Stenay, tu as Le Veneur + Stengel, soit environ 15000 hommes, faire face à 15000 autrichiens, malgré ta propre recommandation émise dans le QG de livrer bataille avec une nette supériorité numérique.

Une loi de stratégie simple demande de concentrer le plus de moyens possibles afin d'accomplir l'objectif principal avec le minimum de pertes, et dans ce cas tu n'as même pas essayé de le faire. tu as encore plus dispersé l'Armée du Nord derrière des objectifs "fantômes" que derrière ceux qui étaient définis comme les plus importants car les plus menaçants.
Et maintenant, que vois-je ? Une division d'infanterie qui va faire de la reco en profondeur (sur 100Km ?!?), mais en plus, tu veux m'envoyer à Bertrix, à une journée d'ici, faire des recos pour couvrir "tout le secteur des Ardennes". Non seulement Duval n'a pas de half-tracks pour couvrir tout ce secteur, non seulement Dillon n'est pas la First Air Cav', mais tu demandes en gros de te priver d'une reco pour le secteur de Longwy-Arlon pour rechercher un ennemi hypothétique dans le coin de Bertrix, où cela ne sera pas opérationnel avant deux jours ?
C'est de la pensée magique ? C'est une campagne steampunk ?

Voilà ce qui m'agace. Voilà (en partie) les raisons pour lesquelles je suis souvent tenté de jeter l'éponge, surtout que ce moment s'y prête bien.

Effectivement, je ne suis pas un modèle de calme pendant l'action, et je crois que je pourrais être tenté de ne plus refaire l'erreur de t'envoyer à la bataille, mais non, pour moi, une fois qu'on est dans la bataille, on ne sert plus à rien, alors que lorsqu'on est en dehors, on garde toutes les commandes.
Pendant que tu te battais à Stenay, j'ai donné quelques ordres importants :
- prolonger la marche de Beurnonville et de l'artillerie (qui sont ici même à Montmédy, eh oui!)
- ordonner à l'infanterie de Chazot de prendre en chasse la cavalerie qui venait de Mortehan (ça peut paraître très con, mais je ne savais pas si cette cavalerie allait prêter main forte à KP ou aux coalisés, le fait de l'avoir fait poursuivre m'a permis de me libérer des ordres vis à vis de Chazot)
- lorsque je suis arrivé sur le champ de bataille, j'ai lancé ma cavalerie sur la sienne, alors que j'aurais pu attaquer son infanterie (j'ai longtemps pesé le pour et le contre, puis quand j'ai compris que les cavaliers étaient au bord de la rupture, je me suis dit que les liquider favoriserait la manœuvre de Kellermann), j'ai bien fait, puisque au tour suivant Stengel a décroché, et c'est moi qui me serait trouvé empêtré dans ses baïonnettes.

Et surtout, je me suis abstenu de donner des ordres que tu aurais donné à ma place, comme le fait d'envoyer Chazot à Stenay, par exemple, qui ne serait arrivé que comme Beurnonville, après la bataille, et n'aurait pas participé à celle de Montmédy. Et sans Chazot, Montmédy, on ne la gagne pas aussi facilement.

Par contre, oui, j'ai eu un grand moment de stress et de frustration lié à mon arrivée sur le champ de bataille lorsque j'ai compris que la situation n'était pas celle que je fantasmais. Et pour ce moment et ce seul moment, je renouvelle mes plus plates excuses.

Il faut bien comprendre une chose : Mon beau plan a été rendu inutile par le mouvement de KP sur Stenay. Tous ces kilomètres parcourus entre Sedan et Bertrix n'ont été utiles que pour rabattre les émigrés, mais ont sérieusement affaiblis notre dispositif, et sans Kellermann et Valence, on perdait tout bonnement la Campagne. C'est cette prise de conscience qui m'a plongé dans cet état de déprime. Je le regrette sincèrement.

Ensuite, vis à vis de la situation dans le secteur de l'armée de l'est, c'est vrai qu'elle n'est pas à jour. Pour moi, jusqu'au 22 aout, Thionville était assiégée, l'arrière garde prussienne pressait Valence à Longwy, et Kellermann rapatriait ses hommes sur Dun et Verdun. JE n'avait pas percuté que Longwy était assiégée.

Enfin, mais de là à dire que je ne suis jamais au bon endroit au bon moment, c'est un point de vue que je trouve un peu exagéré.

Pour moi, j'ai plus péché dans la forme que dans le fond. Je ne pouvais pas envoyer plus d'unités à "l'heure chaude" à Stenay, de 10h à 12h, parce qu'elles étaient toutes à 40 km(!!!) ce n'était juste pas possible. Tu me reproches avec tant de haine une chose que personne n'aurait pu faire.

Et là, je vais rebondir sur ton comportement : depuis le début de la partie, j'ai remarqué tes persiflages, puis tes remarques, ta sévérité vis à vis de moi, et puis, in fine, tes insultes.

Mais tu crois que je suis un chien? une merde? Tu sais que tes remarques et tes critiques incessantes sont réellement blessantes? Oh, mais tu me fais de la peine. Et je ne dis pas que tu me fais de la peine ironiquement, non, tu me fais réellement de la peine, ça me perturbe, je n'arrive pas à comprendre cette disproportion et cette agressivité vis à vis de moi.

J'ai fait des erreurs, mais tout le monde en fait, j'ai craqué et fait deux ou trois remarques, mais primo, je t'ai présenté mes excuses, et secundo, ça n'a jamais atteint le niveau de défiance qui est le tien.

J'ai l'impression que tu es devenu une boule d'agressivité et de ressentiments, tu es acide, persifleur, défiant, tout ce que je fais, tu le critiques. C'est complètement disproportionné, exagéré.
Merde, on vient de gagner une grande bataille, et voilà que tu m'attaques.

Regarde comme tu prend à cœur la mission que j'ai donné à Duval... Je demande à une unité constituée de se positionner à Florenville, de bloquer la position, et, de là, lancer des reconnaissances en profondeur avec sa cavalerie organique... Que n'ai-je pas fait!! Il faut me mettre au pilori, il faut me pendre, me lapider et me décapiter!

Que fais-tu? tu envoies un ordre perso au type, tout en me disant que je suis le dernier des cons (ne joue pas sur les mots, psychorigide et irraisonné, ça veut dire con). Heureusement que je commence à te connaître et que j'ai aussitôt envoyé un contre ordre préventif à Duval, sinon, il aurait quitté son poste pour rien, car on l'a gagné quand même cette bataille!

Et oui, on l'a gagnée! Eh oui, on a détruit son dépôt de Mortehan, KP n'avait plus de ravitaillement! Eh oui, ma poursuite nocturne lui a massacré le moral! Eh oui, tu t'en es battu les couilles des messages que je vous ai envoyé, vous disant que tout allait bien, qu'on avait fait plein de prisonniers, que les pertes étaient équilibrées, et qu'ils avaient relâchés tous les gars de Stengel!

Tu sais à qui tu me fais penser? Tu vas rire : Tu me fais penser à ces ouvriers jmenfoutistes qui passent leur temps à râler sur moi parce que les chantiers que je leurs trouve ont des budgets de main d'œuvre trop serrés, mais j'ai beau leur dire que si j'augmente mes prix, les clients vont à la concurrence, ces cons ils s'en battent les couilles, eux, ils ne voient pas plus loin que par le bout de la lorgnette... Tu me donnes la même impression.
Tu produits chez moi un sentiment de déception mêlée de tristesse.