QG du général DILLON, avant-garde de l'Armée du Nord

SP a écrit:

Ok, tu peux aller voir Kellermann et les autres, arrivée prévue pour 12h30.

Evitez de vous embrouiller sur des conneries, et surtout, surtout...

J'en ai bien conscience. L'eau du thé bout, et moi je ne suis pas loin du même point. Mais néanmoins je pense que le moment est relativement propice pour une opération chirurgicale très délicate que les profanes nomment "crever l'abcès" avant que ça ne devienne une gangrène voire une septicémie. Et si je sens que je ne parviens à rien, il joue le commandant en chef, on va sûrement discuter la stratégie à adopter et redistribuer les cartes, je m'en irai.

Il ne faut pas se voiler la face : on n'arrive pas à s'entendre, autant que l'un des deux parte et ce moment s'y prête plutôt bien.

Keyan Farlander a écrit:

SP a écrit:

J'ai relu plusieurs fois votre discussion à 3 consécutive à la bataille de Stenay, j'ai même demandé l'assistance de lecteurs du forum, et à aucun moment Kellermann ou même seulement Valence t'ont confié clairement le commandement d'une unité de cavalerie. L'auto-attribution ne peut pas suffire.
Je ne demande pas grand chose, mais par pitié un peu de rigueur et de clarté dans vos instructions après 3 pages de discussion à bâtons rompus.

Du coup la cavalerie de Valence n'avait aucune raison d'obéir à tes ordres. Son commandant en a informé à Valence à 7h, et c'est donc Valence, qui était à Orval avec Deprez, qui a dû donner l'ordre à sa cavalerie d'avancer avec deux heures de retard, créant de ce fait un embouteillage au niveau de Villers, ce qui explique le retard de sa propre cavalerie...
Et encore, j'ai été suffisamment généreux pour dire que la cavalerie étant en formation de marche, sinon c'était encore une heure de plus.

Outre les durées de transmission, vous sous-estimez grandement les durées de mise en route, de regroupement et de mise en formation de combat de vos unités (pas seulement côté français d'ailleurs, la déroute rapide de Clerfayt aujourd'hui est en partie aussi liée à cela). Si en plus vous y rajoutez des retards liés à un manque d'entente entre vous...

Alors en effet, ça n'a aucune conséquence aujourd'hui, mais imaginez le même genre de situation quand vous aurez affaire avec Brunswick...

Il n'y a pas de mal.

J'ai effectivement été tenté de remettre de l'ordre et pondre une synthèse-briefing pour que chacun sache ce qu'il a à faire, mais je me suis dit que primo, je ne veux pas être commandant en chef, ce n'est pas pour en assumer le rôle dans les faits ; deuxième point si je fais ce que les autres doivent faire parce que ça m'irrite ça va finir en "Keyan vs. les Coalisés", et tertio parce que j'ai un peu la flemme...

Pour les mécanismes de transmission et de déploiement, je remercie Dieu de sa générosité, et comme je l'ai déjà dit plus tôt, on essaie et on découvre (généralement à nos dépens ). On espère qu'à la deuxième ou la troisième déconvenue la leçon finira par rentrer...

Mais c'est clair qu'il y a des réglages à faire. J'ai déjà essayé d'avertir le moustique le premier jour, lorsqu'il est parti en vadrouille jouer au démolisseur : ce n'est pas parce qu'on se déplace plus rapidement qu'il faut annuler cet avantage en rallongeant les délais de transmission. Enfin bref...

On n'a pas dû être assez clair car pour moi, Dillon récupérais les cavaleries détachées des divisions.
J'ai retrouvé, p24 de mon enfilade:

Citation :

Qui est volontaire pour jouer les Murat de Service? Il devra diriger les cavaliers des divisions Valence et Dillon, Keyan?
Pour ce qui est de Desprez, Valence ? (mais aussi Duval??? )
Je reste avec l'infanterie à Montmédy?
Niveau répartition des tâches cela vous convient?

C'est pas grave on en a pas eu besoin

Keyan Farlander a écrit:

Je suis donc en train de réfléchir à la bataille de Stenay à tête reposée, afin de voir ce que j'ai fait, ce qui aurait pu être amélioré, ce que j'ai loupé. C'est un peu une autocritique pour le tovaritch Mosquitov, lorsqu'il débarquera, et un peu une tentative de tirer les leçons de ce premier combat entre forces françaises et coalisées pour savoir comment mener le reste de la campagne.

Reprenons chronologiquement.
A mon arrivée à Stenay à 4h du matin ce 23, j'ai trouvé les troupes françaises déjà déployées, Le Veneur sur les fortifications et Stengel sur le plateau. Le premier plan de Mos', à savoir charger le flanc de l'infanterie autrichienne, était peu applicable, faute de supériorité numérique, et parce que Stengel n'était pas sûr de pouvoir neutraliser les dragons adverses avec ses cuirassiers, tandis que la cavalerie de Le Veneur, de par son manque d'entraînement, n'était apparemment pas capable d'opérations de haute intensité. Du coup, je n'ai pas eu de possibilité de manœuvrer jusque 9h et j'ai dû subir des attaques frontales. A ce moment là, en un contre un, il est évident que la supériorité de l'entraînement des Autrichiens a payé, même si confronté à des redoutes.

Lorsque à 9h la brigade de droite autrichienne est montée sur le plateau j'ai eu une occasion d'attaquer de flanc, le moral de la division Le Veneur était si atteint que la charge de cavalerie a fait "pschitt". En effet, la 2è brigade d'infanterie était montée sur le plateau soutenir Stengel et a encaissé une partie de l'effort principal autrichien. Comme le moral est global pour l'unité, le régiment de cavalerie pourtant non engagé a perdu son pep's.

Lorsque Kellermann est arrivé, (et après avoir encaissé une charge de cavalerie ), il a pu prendre la ligne autrichienne de flanc et a d'ailleurs bien avancé. Hélas, à ce moment là, le division Le Veneur a flanché. Et quand Muratel a commencé à bien mordre le flanc gauche de la brigade, c'est la ligne Stengel qui a commencé à être prise en enfilade, ce qui, avec la débandade de Le Veneur, a bien dû entamer son moral, et comme un château de cartes, ma ligne s'est effondrée à 14h, au moment où Dumouriez a commencé à charger.

À 14h donc, il n'y avait plus que Muratel en état de combattre, tandis que la cavalerie envoyée par Dumouriez entrait en ligne et balayait les dragons autrichiens. Et c'est aussi là que je me suis énervé connement à cause du message de Dumosquiez...

Le truc qui m'a échappé (et pas à Kellermann), c'est que la brigade d'infanterie autrichienne de gauche était prise de flanc depuis midi, et avec la cavalerie balayée, pouvait l'être encore une heure de plus. Or, comme annoncé et prouvé par l'expérience, une ligne prise de flanc flanche (ah ah) plus vite. Le deuxième point, c'est que les Autrichiens n'ont pas de divisions, contrairement à nous. Dans notre cas, la première division à flancher fut Le Veneur, la deuxième fut Stengel deux heures plus tard. Pour les Autrichiens, au contraire, si leur brigade de gauche part en couilles, c'est potentiellement toute la ligne d'infanterie qui se barre, étant donné que le moral est commun à toute l'unité... En clair, même si Muratel se retrouve à un contre trois globalement, il a une supériorité tactique locale qui fait que, en conjonction avec Dumouriez ou uniquement avec sa cavalerie, il était en mesure de remporter la victoire.

J'aurais dû rester calme, purée...

Pour résumer, on gagne en attaquant le moral ennemi. Le meilleur moyen de le faire, c'est par des attaques de flanc. Le meilleur moyen de monter des attaques de flanc, outre des surprises tactiques, c'est la supériorité numérique. Et si on a du mal à atteindre le moral des troupes, il y a toujours moyen de viser la tête, ie. le(s) joueur(s).

Plus j'en lis sur cette bataille de Stenay, plus j'en viens à la conclusion suivante, qu'il faudra prendre en compte à l'avenir :

Si Nab' avait fait marcher Muratel de nuit, de sorte qu'il participe à la bataille de Stenay à partir de 8h (donc présent sur zone dès 6 ou 7 heures), la bataille était gagnée. En fait, on a perdu cet engagement car Le veneur et Stengel se sont retrouvés tous seuls face aux Sardaukars Autrichiens et ont encaissé de front leur poussée dévastatrice. Avec Muratel, le surnombre était acquis, la prise de flanc assurée, et les cuirassiers de Stengel libres de charger.

Je pense que ce n'est pas un Chazot marathonien qu'il fallait à Stenay, mais seulement un Muratel noctambule.

ATTENTION : Je ne remets pas en cause Nab', je n'y avais pas pensé moi-même, mais avec le recul, on a tous focalisé sur mes renforts lointains alors que Muratel, plus tôt, aurait suffit. (moi et mes cavaliers arrivant juste pour sabrer les fuyards)

Il serait également de bon ton qu'à l'avenir une de nos unités de cavalerie ne se retrouve pas chargée par une infanterie adverse. Je ne vois pas vraiment comment c'est possible mais c'est bien ce qu'il s'est passé.

LordGudule a écrit:

Il serait également de bon ton qu'à l'avenir une de nos unités de cavalerie ne se retrouve pas chargée par une infanterie adverse. Je ne vois pas vraiment comment c'est possible mais c'est bien ce qu'il s'est passé.

J'ai vécu ça en direct. Comme j'arrive avec mes renforts, j'ai la cavalerie de Le Veneur à ma droite qui a planté un piquet de grêve, et les cuirassiers de Stengel en face qui se font charger à la baïonette par les Stormtroopers impériaux.

J'ai fait une syncope devant mon pc...

Votre imagination est fertile. A aucun moment il n'a été dit que l'infanterie autrichienne a "chargé" les cuirassiers. L'infanterie de Stengel dont ils couvraient le flanc recule, ils n'ont aucun ordre particulier, ils se retrouvent pris à parti dans les combats, et voilà. Et même si leur réflexe est de tenter de se désengager, ce n'est pas de l'esquive ninja, comme toute chose dans ce jeu ça prend du temps - c'est ce qu'on reflétait dans les wargames papiers avec les "zones de contrôle".

Vous avez souvent une vision des divisions de cavalerie assez déformée. Ce ne sont pas fondamentalement des forces démesurément plus mobiles que de l'infanterie : les formations et leur maintien y sont tout aussi importantes, chaque division possède des pièces d'artillerie qu'il faut bien manoeuvrer, et la charge folle, toute fantasmatique qu'elle soit, n'est pas la tactique de combat unique des cavaliers, c'est même plutôt l'exception.

Et sinon, quels ordres ?

SP a écrit:

Et sinon, quels ordres ?

La question est bonne... quelle heure est-il ?

Je vais démêler débats et suggestions pour voir ce qui me concerne (à priori reconnaissance de Virton, écrans, rien de changé)

On va dire 15h pour départ à 16h.

Hé bien la division Dillon se désengage et se rassemble à Thonnelle. Elle envoie des recos légères vers Virton, Villers-La-Loup, Rouvroy et Charency(-Vezin). Elle envoie aussi des écrans de cavalerie barrant la vallée de la Thonne au niveau de Thonne-La-Long (ie. le Thonne à l'est d'Avioth) et la vallée de la Chiers au niveau d'Ecouviez.

(J'espère que je n'ai pas loupé un autre ordre m'envoyant à perpette-les-oies, sinon Mos' me renverra l'accusation de "général d'opérette" )

Ok. Je terminerai les résolutions de la journée du 24 demain.

Thonnelle, dans la soirée du 24 août

Les rapports de Virton confirment la présence de la formation de cavalerie prussienne ainsi que de nombreux fuyards de la colonne Clerfayt. Aucun mouvement apparent pour le moment.

Hors de quelques fuyards croisés sur les routes, aucun autre ennemi repéré.

Citation :

MESSAGE DU GENERAL DUMOURIEZ

Ordre à Dillon
Tu pars à Longuyon avec ta cavalerie. Le but est de surveiller la zone de Virton et de mener des opérations défensives autour de Longwy.

Hé bien, exécution...

Ordres pour la journée du 25 :

La division Dillon quitte Thonnelle en direction de Longuyon.
Elle déploie un écran de cavalerie face à la cavalerie à Virton, et envoie des recos légères vers Longwy, Arlon, Messancy, Villerupt.

Si la route est dégagée, j'envisage de pousser jusque Tellancourt...


Ma division part de Thonnelle et passant par Montmédy, je peux passer dans l'enfilade de Dumouriez/Kellermann, copier-coller deux-trois bricoles fissa ? Je fis un millipoil procrastinateur, voyant que ça n'avance pas...
Je rejoindrai ma division à son passage.

(jean-foutre, hurlera Mos' !)

Ca ne pose pas de problème a priori. Arrivée à Montmédy vers 8h on dira.

Merci !

Les consignes du grand chef :

Mosquito a écrit:

Par contre, il faut qu'on soit bien d'accord, voici ce que je propose :

Keyan prend Dillon + Duval.
Gudule prend Deprez-Crassier + Lynch.

Mission Principale : Localiser et détruire les dépôts des coalisés.

Mission secondaire : Isoler, surprendre et détruire les divisions de cavalerie ennemies.

Moyens pour y parvenir :
- user et abuser des reco et des rideaux de cavalerie à la fois pour combattre le brouillard de guerre, mais aussi pour le densifier autour de leurs unités.
- privilégier les déplacements de nuit pour surprendre au petit matin les unités ennemies. (c'est primordial!)

Ca va sans dire, mais ça va mieux en le disant :
- Interdiction de se frotter à des divisions d'infanterie ennemies.
- une division d'infanterie aussi inexpérimentée qu'elle soit sera, en ordre de bataille, toujours plus forte qu'une unité de cavalerie, aussi expérimentée qu'elle soit.
- face à de l'infanterie, privilégier le mouvement, le positionnement sur les lignes de ravitaillement
- face à de la cavalerie, organiser son isolement durant la journée, et fondre sur elle au cours de la nuit pour la détruire au petit matin.
- La division de cavalerie attaque par derrière, bloque et fixe la division de cavalerie ennemie, pendant que l'infanterie la percute de front.
- en trois/quatre heures, les unités de cavalerie sont décimées, nous l'avons vu contre les dragons autrichiens et contre les cavaliers des émigrés. Donc, au passage, faites attention à vos propres divisions de cavaleries, mais surtout, ça signifie que vous pouvez attaquer une cavalerie ennemie dès qu'elle se situe à 10km de son escorte d'infanterie. Le temps que l'appel au secours lui parvienne, qu'elle se mette en route et qu'elle arrive, ce devrait être fini.
- rencontrez-vous, discutez entre vous au cours des nuits. Filez avec une petite escorte à 10km/h sur des lieux à mi-chemin de vos divisions respectives, et coordonnez-vous.
- vous n'êtes pas obligés de communiquer avec nous, du moment où vous communiquez entre vous.

le plan de repli stratégique :

Mosquito a écrit:

Bon. Ecoute, Nab, bravo, ta pugnacité a eu raison de moi. On va reculer en trois groupes, Stenay, Dun et Verdun.

Les trois groupes ne reculent pas d'un bloc, mais en fonction de l'avance ennemie. Par contre, si l'un des groupes est trop sous pression les autres groupes reculent aussi pour rééquilibrer la ligne de front, pour éviter un décrochage trop important.

Par contre, j'ai des impératifs :
1 - On vise tout de même une bataille à l'ouest de l'Aisne, sauf, bien sûr bataille d'opportunité contre une division ennemie miraculeusement isolée, mais je ne suis pas chaud, pas du tout (!!).
2 - On recule toujours avec une distance de sécurité qui nous permet de ne pas briser le moral de nos troupes.

Je vais faire passer toutes mes division par Stenay et Beaumont en Argonne, et protéger celles qui sont atteintes et épuisées. Chazot et l'artillerie seront chargées de mon premier rideau défensif (Montmédy), puis, une fois qu'elle aura récupéré de sa fatigue, Beurnonville prendra le relais sur la Meuse.

Et le plan qui va avec, à priori :

Juste un truc, Keyan :

Je ne te file pas encore Duval.

Tu vas l'avoir, mais après la chute de Longwy.

Pour le moment, je suis encore plus proche de lui, et tu es avancé dans une mission de reco et de protection.

Gudule, lui, est déjà loin et proche de Lynch, autant le balancer tout de suite sur sa mission suivante. Pour le moment, en ce qui te concerne, tu diriges uniquement la cavalerie d'avant garde.

Mais d'ici un ou deux jours, une fois Longwy tombée, tu vas revenir vers Montmédy, te recentrer sur Virton-Carignan, et à ce moment, naturellement, tu prendras le commandement de Duval et te décaler vers le nord pour mieux revenir sur leur cul.

Les grands esprits se rencontrent !

C'est noté.

Près de Marville, vers 12h

Notre cavalerie a dépassé Marville et devrait atteindre Longuyon en début d'après-midi.
Des reconnaissances ennemis ont été repérées de loin en loin durant notre avance, en provenance vraisemblablement de Longwy.

Des contacts ont été établis avec l'arrière garde de la cavalerie de Deprez-Crassier (commandement Valence) en route vers Pierrepont.

Des rapports signaleraient la présence d'une formation de cavalerie ennemie entre Longwy et Longuyon, sans confirmation pour le moment.

OK.

Je déploie un écran de cavalerie supplémentaire face à Longwy, et j'attends de plus amples informations.

Longuyon, vers 14h

Notre cavalerie a atteint Longuyon sans difficulté supplémentaire en dépit de la pluie.

D'autres rapports confirment que la cavalerie ennemie est rassemblée dans le secteur de Villers, sans apparemment se déplacer.

Villers-La Chèvre, je présume, parce qu'il y a beaucoup de Villers dans le coin (Villers-La Montagne, par exemple, au sud-est de Longwy)

Est-ce que mes recos envoyées en Belgique (Arlon, principalement) ont pu passer ou se sont heurtées aux écrans de cavalerie des unités situées à Virton et Villers ?

Tu n'en sais rien, le temps que les nouvelles arrivent ce sera au mieux en fin d'après-midi.

Bien reçu.

Je renvoie une reco légère vers Virton, une autre vers Musson et une reco en force vers Longwy.

Selon les rapports, je vais fort probablement faire un bond vers Tellancourt, arrivée à la tombée de la nuit (1h de "marche"), donc départ vers 20h (le coucher du soleil, c'est bien 21h ?)

Un petit message vers Valence/Deprez-Crassier

"Longuyon, le 25 Août, 14h

Citoyen général,

Comme vous le savez peut-être, mon unité a pour mission de reconnaître les environs de Virton, d'Arlon et de Longwy. J'ai déjà repéré une unité de cavalerie à Virton, et une autre unité de cavalerie située aux alentours de Villers(-la Chèvre) m'empêche d'identifier les troupes faisant le siège de Longwy. Auriez vous repéré d'autres forces coalisées dans le coin ?

Je prévois aussi d'envoyer des recos "contourner" la cavalerie stationnée à Villers-la Chèvre, elles passeraient par Beuveille, Pierrepont et Réhon. J'espère qu'une telle action ne contrecarrerait pas vos plans.

Vive la Nation !

Dillon"

Un autre message pour les grands chefs :

"Longuyon, le 25 Août, 14h,

Citoyens généraux,

Ma cavalerie vient d'arriver à Longuyon. En chemin, nous avons remarqué quelques reconnaissances coalisées, il y a donc fort à penser que notre déplacement n'est pas passé inaperçu.

Une formation de cavalerie a été repérée sur la route directe entre Longuyon et Longwy, au niveau de Villers(-la Chèvre), empêchant toute reconnaissance directe des troupes assiégeant Longwy. D'autres recos ont été envoyées contourner cet écran.

La présence de ces deux unités de cavalerie, l'une à Virton, l'autre à Villers, pourrait néanmoins gêner les tentatives de reconnaissance d'Arlon.

Vive la Nation !
Dillon"

L'estafette transportant ce message est escortée de quelques cavaliers, histoire d'éviter toute mauvaise rencontre...

Coucher du soleil à 22h


Longuyon, vers 19h

Peu de nouvelles fraiches. Apparemment les recos les plus avancées laissent entendre que les Prussiens seraient en train de mener une attaque en règle sur la citadelle de Longwy. Impossible d'en dire l'issue pour le moment, mais à 17h les combats faisaient encore rage.
Pas de mouvement apparemment pour la cavalerie ennemie à Villers-la-Chèvre.

Comme de juste, gros rassemblement ennemi dans le secteur de Longwy, avec l'arrivée sur zone de la colonne autrichienne d'Ametz.

Citation :

MESSAGE DU GENERAL VALENCE
"Nouvelle colonne ennemie (environ 10 000 hommes) repérée quittant Thionville en direction d'Aumetz.
Je déplace Desprez vers Briey et Lynch vers Gandrange."