QG du Maréchal AUGEREAU, Duc de Castiglione (Joukov)

Je suis assez dubitatif sur l'idée d'affaiblir ma ligne alors que les Autrichiens vont relancer leur attaque avec un fort soutient d'artillerie. J'imagine que Beurmann est d'accord, après tout c'est sur lui que ça retombera si Pouchelon soit partir soutenir Musnier. De plus si l'ennemi continue d'attaque est-ce qu'il sera vraiment possible pour Pouchelon de se dégager?

L'avis général, Pouchelon compris, est qu'en l'absence de réserve il vaut mieux garder le dispositif actuel vu que le gros effort autrichien s'annonce.
Maintenant il faut espérer que la gauche tienne...

Bon ben on va serrer les rangs et tenir, en espérant qu'on brise suffisamment les attaques ennemies pour que l'ennemi décide de lâcher l'affaire.

Envoi d'un message.

Au général Musnier

Trente troisième message.

Entre 15h et 16h.

Général,

Les Autrichiens continuent leurs assauts, et même si pour l'instant notre ligne n'est pas ébréchée ces derniers viennent de mettre en place leur réserve d'artillerie, nul doute qu'une forte attaque ne se prépare avec peut-être leur ultime réserve d'infanterie. Vous comprendrez donc dans ces conditions que je ne peux affaiblir la ligne. Vous devrez faire avec les unités que vous possédez. Si vous estimez qu'attaquer n'est plus possible rester sur vos positions et utiliser votre artillerie supérieure pour tenir en respect les Autrichiens (la colonne Scheiter n'en a plus, les cuirassiers ne devraient pas en avoir, bref vous devriez être largement supérieur en terme de bouches à feu).

Maréchal Augereau.

Entre 16h et 17h

L'artillerie autrichienne a opéré un bombardement massif d'une quinzaine de minutes. Nos formations ont de fait dû se replier dans un premier temps. Les divisions ennemies ont ensuite tenté de profiter de la situation pour relancer leurs attaques, mais celles-ci ont à nouveau été stoppées après une série d'engagements qui ont tourné presque partout à notre avantage. Bardet et Beurmann semblent d'accord sur le fait que le découragement autrichien commence à se faire sentir. Beurmann signale cependant le déploiement d'une formation de cavalerie en deuxième ligne sur les contre-pentes.
Bardet signale quant à lui que le pont autrichien semble près d'être achevé, et il est à craindre que les unités de Feillens rejoignent le gros de leurs forces dans la soirée.

L'aile gauche de Musnier semble a priori tenir.

Arf... Nous voilà arrivé au moment où tout peu basculé. Ou je joue le tout pour le tout et je profite du flottement dans les rangs autrichiens pour contre-attaquer et mettre hors-jeu plusieurs unités autrichiennes, rendant ainsi les renforts autrichiens beaucoup moins emblématique. Evidemment si je fais ça je risque de mettre mes propres unités hors-jeu et là tout est finis. Ou alors on continue à tenir la ligne, on ménage le plus nos troupes, mais on ne fait guère que retarder l'inévitable et nous on n'a pas 10 000 hommes supplémentaires pour demain...

Le soleil se couche quand déjà, à 19h?

Et qu'en pense mes divisionnaires, est-ce qu'ils pensent que nos troupes peuvent partir pour un ultime assaut?

Le soleil se couche en effet à 19h.

Les divisionnaires sont dans l'ensemble d'avis de ne pas tenter le diable alors même que nous n'avons aucune réserve, mais ce sont des hommes prudents.

Envoi d'un message.

Au général Musnier

Trente quatrième message.

Entre 16h et 17h.

Général,

Les Autrichiens ont lancé un fort assaut précédé d'un barrage d'artillerie mais nous les avons repoussé et il semblerait qu'ils commencent à être découragé. Il y aurait peut-être un possibilité de contre-attaque, mais avant de jouer notre va-tout j'aimerais un rapport sur votre situation et l'état de vos troupes.

Maréchal Augereau.

Est-ce que les Autrichiens semblent préparé un nouvel assaut?

Le dernier assaut repoussé semble quand même leur avoir mis un coup sur la tête. Mais ils ont peut être encore des réserves.

Et bien soit, la défense permet peut-être d'éviter la défaite, mais c'est l'attaque qui permet d'obtenir la victoire. Si on se contente d'attendre il est probable que demain les Autrichiens attaquent encore avec leur renfort, et là on aura rien à leur opposer.

Bardet et Pannetier attaquent de pleine face, Pouchelon attaque mais lui son but sera plus de se donner de l'espace pour aller ensuite soutenir l'unité qu'il y a à sa gauche. Un peu comme çà:



Ah oui, par contre si mes divisionnaires sentent que c'est trop dur on insiste pas. Que ce soit bien clair, le but c'est de donner le petit plus qui fera craquer. Si on voit que ce n'est pas atteignable on ne se fatigue pas.

Entre 17h et 18h

Alors que Bardet et Beurmann réorganisaient leur dispositif en vue d'une contre-attaque, les Autrichiens semblaient occupés à préparer une nouvelle attaque, qui a cependant trop tardé pour leur bien. Vers 17h30, le début de l'action par Beurmann semble avoir pris au dépourvu les formations ennemies qui ont trainé à se repositionner, puis provoqué un début de panique qui a pu faire penser à un effondrement de tout le dispositif adverse.
Beurmann signale cependant l'engagement d'une nouvelle division ennemie qui a forcé nos unités à ralentir l'attaque et probablement évité la déroute totale ennemie.
Pouchelon signale également un fort rassemblement de cavalerie dans son secteur. Par contre la division autrichienne lui faisant face a commencé, elle aussi, à se replier.

Notre gauche semble commencer à reculer, ce qui a amené Pouchelon à différer son mouvement offensif.

La division qui s'est engagée face à Beurmann semble être composée de Hessois, d'où la différence de couleurs.

Ah ils font chier à sortir trois tonnes de réserves comme ça... pour un peu on aurait gagné... Et ben tant pis!

Beurmann et Bardet relance l'attaque à fond et, même si ça n'apporte rien, je m'engage personnellement pour l'ultime assaut de la journée. Si on arrive à faire très mal à toutes ces unités ennemies il devrait y avoir moyen de gagner les jours suffisants pour que Beauharnais nous rejoigne, et ainsi mettre un terme à la menace autrichienne.

Pouchelon profite du recul ennemi pour se réorganiser et couvrir le flanc de Beurman et rester en ligne avec les éléments de Musnier. Comme ci-dessous :





Envoi d'un message.

Au général Musnier

Trente cinquième message

Entre 17h et 18h.

Général,

Notre contre-attaque a pris au dépourvu les unités autrichiennes et sans l'intervention d'une nouvelle unité, hessoise celle-ci, il est probable que tout le dispositif ennemi aurait pu s'effondrer. Je relance personnellement l'attaque avec Beurmann et Bardet, Pouchelon reste en défense et servira de Pivot, protégeant le flanc de Beurmann et maintenant le contact avec vos troupes. Vous devrez reculer autour de Saint-Pierre (voire carte ci-jointe) et, puisque l'ennemi ne semble pas poursuivre, la réserve d'artillerie devra désormais se déployer pour soutenir Pouchelon, un rassemblement de cavalerie semblant se former devant lui.

Maréchal Augereau.


Et je lui file la carte que j'ai fait.

Entre 18h et 19h

Bardet et Beurmann se sont heurtés jusqu'à la tombée de la nuit aux Hessois, qui ont tâché de couvrir la retraite du gros des formations autrichiennes - avec succès, malheureusement, même s'il y aura bien moins de Hessois vivants ce soir. La colonne allemande a décroché avec la tombée de la nuit, visiblement fort secouée.

Tout semble indiquer que les Autrichiens ont entamé un mouvement de retraite générale vers leurs positions de départ.

le général MUSNIER a écrit:

"Maréchal,

Je fais reculé mes troupes en fonction du redéploiement de Pouchelon et lui envoie la réserve d'artillerie. Quel dommage que l'ennemi ait autant de réserves!

Général Musnier entre 17h et 18h"

Comme la bataille est terminée, tu peux te rendre chez Musnier (et lui chez toi).

On est passé pas loin de la victoire j'ai l'impression, dommage qu'en face ils avaient pas mal de réserves. Par contre, heureusement qu'ils n'avaient pas mis plus de troupes sur notre flanc gauche.

Pour demain, vu qu'il pleut, on se replace sur nos positions et on la joue défensif. Et si on leur a fait suffisamment mal, on aura peut être la journée pour récupérer et remettre nos divisions d'aplomb.

En début de soirée

Les combats ont cessé peu après 19h avec le décrochage des Hessois. L'ensemble de l'armée ennemie s'est retirée sur ses positions de départ. Plusieurs centaines de prisonniers ont pu être capturés lors de la contre-attaque de fin d'après-midi, mais pour le reste les forces ennemies semblent s'être repliées en ordre.
La formation ennemie repérée ce matin à Feillens a traversé la Saône sur le pont enfin terminé au niveau des îles, et s'est avancée pour couvrir les colonnes étrillées par Beurmann et Bardet.

Pouchelon, Pannetier, Rémond et Digeon ont repris des positions défensives, tandis que Beurmann et Bardet sont demeurés au nord de nos lignes défensives du matin.

Les positions connues vers 20h :

le prince EUGENE a écrit:

Genève - 18h - 7 mars.
Marechal,

Ca y est, Genève est tombée. je pense qu'à cette même date, vous devez être a macon. Nous allons nous attaquer a fort lecluse, et par le même occasion, faciliter nos liaisons. Ne comptez pas sur un soutien immédiat par contre, nous sommes encore bien loin.

Pour inquiéter lennemi, des forces partiront en diversion vers lons et tournus
PE

Cochonnerie de Hessois, bon Beurmann et Pannetier retournent sur leurs positions initiales, ça ne sert à rien de s'aventurer aussi loin, on a de bonnes positions défensives, autant les utiliser au maximum.

Bon par contre si tactiquement on a remporté une assez belle victoire défensive, stratégiquement on est toujours aussi mal. On a sans doute gagné un jour de répit (je les vois assez mal lancé l'assaut directement demain alors que les 3 unités d'infanterie nous faisant face plus les Hessois ont été très malmenés par nos troupes, ce qui fait un gros trou dans leur armée) mais on a toujours pas les moyens de les attaquer et si on attend plusieurs jours on finira en nette infériorité. J'avoue que je ne trouve pas vraiment de solution, à part l'arrivée de l'armée d'Italie.

Pour l'instant je veux qu'on fasse des gros feu de joie, qu'on fasse sonner les cloches de la ville (si on a pas déjà tout fondu pour faire des canons) et s'il reste des feu d'artifices qu'on les fasse péter aussi. Il faut bien montrer aux Autrichiens que chez nous tout va bien, on est heureux et on les attend.

Il va également falloir penser à réorganiser nos troupes, on ne peut pas laisser toutes nos troupes fatiguées du même côté.

Envoi d'un message

Au général Beauharnais

Septième message.

Macon, le 8 mars en début de soirée.

Général,

Nous avons remporté une victoire défensive contre l'Armée du Midi forte de 30 000, nous avons réussis à malmener fortement plusieurs de ces unités mais ils sont toujours au porte de Macon. Il est probable que demain nous puissions souffler un peu et réorganiser nos troupes mais il est fort probable qu'ils repartent à l'attaque tôt ou tard, avec en plus la colonne précédemment à Feillens qui a traversé la Saône sur un pont qu'ils ont construit, moins une unité de cavalerie partie vers Bourg-en-Bresse comme dit dans mon précédent message.
Si nous voulons protéger la route de Lyon et briser la dernière force organisée de l'ennemi dans la région les Armées du Rhône et de l'Italie doivent se regrouper, il va donc falloir que vous fassiez au mieux et au plus rapide.

Maréchal Augereau.

Et on répand la nouvelle de la chute de Genève et de la défaite de Bubna au sein de la troupe, histoire d'élever notre moral au max, on en aura besoin.

Un bilan rapide des effectifs en état de combattre, pour l'aube du 9 mars :

Pouchelon, environ 3 200 fantassins, moins de 100 cavaliers, vétérans, moral correct, relativement frais.

Bardet, un peu plus de 3 000 fantassins, expérimentés, moral correct, relativement frais.

Beurmann, environ 5 600 fantassins, un peu plus de 100 cavaliers, vétérans, moral correct, relativement frais.

Pannetier, environ 2 800 fantassins, un peu plus de 100 cavaliers, vétérans, moral tangent, fatigués.

Remond, environ 3 700 fantassins, moins de 100 cavaliers, peu expérimentés, moral tangent, relativement frais.

Digeon, environ 700 cavaliers, vétérans, moral tangent, fatigués.

J'ai tenu compte de vos instructions pour la soirée.


Environ 600 prisonniers autrichiens et hessois ont été capturés dans les dernières heures de la bataille.

Faudra voir mais avec une journée de repos, on aura 4 divisions pleinement opérationnelles et 2 qui auront besoin d'au moins une journée supplémentaire pour l'être.

En face, c'est la majorité des divisions ennemies qui auront besoin de 2-3 jours.

Donc soit on tente une attaque le 10, soit on joue à fond la défense. On renforce nos positions en espérant que ça compense la supériorité numérique et surtout qu'on gagne du temps pour que l'Armée d'Italie se rapproche.

Demain, si les Autrichiens restent tranquille, on utilisera les prisonniers et les civils pour construire des défenses sur notre flanc gauche (Pannetier et co), tandis que sur la ligne principale nos divisions amélioreront leurs défenses en comblant les faiblesses découvertes par les assauts d'aujourd'hui (mais elles essayent de se reposer un peu quand même).

Est-ce qu'on pourrait avoir une nouvelle estimation sur le nombre et la qualité des troupes qui nous font face? Qu'on interroge donc quelques prisonniers, est-ce qu'on a vraiment 40 000 hommes en face de nous? Quel est leur moral?

Parce que pour l'instant je ne suis pas vraiment chaud chaud pour attaquer, on a quand même une assez grosse infériorité numérique donc si on attaque se découvrira très facilement pour des attaques de flanc ou à revers. D'ailleurs je suis assez surpris en voyant le nombre d'unité de cavalerie ennemie qu'il ne les ait pas tous regroupées avant de les envoyer sur notre arrière pendant que son infanterie fixait toutes nos troupes, on aurait rien pu faire.