QG du général LAMARQUE (Bob)

SP a écrit:

Si je ne me trompe pas, tu marches donc sur Troyes avec deux divisions d'infanterie (en tout 10 000 fantassins) et les 2000 chasseurs de la Loire, c'est bien ça ?

Ben non, dans mon esprit, j'avais rameuté tout le monde jusqu'à Villemaur, soit 24000 hommes : 3 divisions + gardes républicains + 2000 chasseurs

Quoi qu'il en soit, s'ils s'appuient sur la forteresse, je peux rester un peu à distance et mettre une pression sans engager de vrai combat à moins qu'ils ne se livrent dans la plaine ?

Si c'est le cas, c'est ce que je fais. Je mets la pression, j'évalue les troupes. Et je n'entre pas en combat avec les troupes cachées dans les fortifications. J'attends des nouvelles de Sebastiani en lui donnant l'ordre de reculer à la nuit si danger.

*** RAPPORT ***

(vers 18 heures)


Sébastiani signale que le combat autour d'Auxon se poursuit. Les cavaliers allemands semblent plus nombreux, mais le combat demeure malgré tout disputé.

Nos troupes achèvent leur déploiement devant Troyes et entament un bombardement limité des positions ennemies dans la ville.
Pour le moment, l'adversaire demeure retranché dans la ville et se contente de répondre à nos tirs d'artillerie.

La carte dit quelque chose de mes ennemis et il y a deux grosses divisions ou ça ne signifie rien ?

Sinon, j'assiège la ville. Puisqu'il y est retranché.

Les chasseurs ont ordre de récupérer tous les messages et messagers.

Faut-il que je positionne vers troupes pour le siège ?

C'est plus pour faire joli (enfin, pour essayer...) qu'autre chose. Tant que l'adversaire ne sort pas de Troyes, il est impossible de savoir exactement à quoi on a affaire.

Je vais attendre la réaction de ton adversaire avant d'entamer la procédure de siège.

*** RAPPORT ***

(vers 19 heures)

Les Allemands ont déployé leur cavalerie pour faire face à nos chasseurs mais, pour le reste, demeurent sur la défensive. Leur artillerie paraît puissante et opère des tirs relativement précis pour nous tenir à distance.
L'investissement de la ville, indispensable pour le siège, risque d'être assez long et délicat à mener, même si l'ennemi semble pour l'instant très prudent.


*** MESSAGE DU GENERAL SEBASTIANI ***

(vers 19 heures)

Vers 17 heures, les cavaliers allemands avancés vers Auxon sont en train de reculer. J'ai bon espoir d'achever leur perte avant la fin de la soirée et de les mettre en déroute.

Qu'est-ce que signifie "l'investissement de la ville" ?

Faut que je prenne d'assaut la ville ?

Est-ce que sinon, mes fantassins peuvent se déployer pour piéger sa cavalerie qui tente de bloquer la mienne ?

Est-ce que je peux aussi assurer de contrôler la route entre Troyes et Auxon à la sortie de Troyes pour réceptionner sa cavalerie comme il faut ?

Message à Suchet et Napoléon :

Citation :

19h00 : Nos troupes encerclent Troyes où les défenseurs bien que supérieurs en nombre, s'enferment. Nous allons essayer de mettre en place un siège pour les forcer à sortir et les amener sur la route de Sens mais pour l'instant, on gagne à 1 contre 2.

Comme à Auxon où la cavalerie de Sebastiani a mis en pièce la cavalerie allemande. Pas d'estimations précises pour l'instant.

Attendons ordres précis pour déterminer ce qu'on fait.

Apparemment, nous assurons le siège en profitant de la nuit. Et nous restons en alerte, en cas de danger, nous replions.

Lamarque

Donc, on profite de la nuit qui tombe pour assurer le siège dans Troyes. Et dès que des forces extérieures approchent ou qu'à l'intérieur, on détermine du danger, on recule.

Grâce aux troyens, on peut avoir :
- des informations ? les noms des officiers ? les localisations des artilleries ?
- des miliciens pour assurer la libération de la ville ?

L'investissement, c'est l'ensemble des manoeuvres qui a pour but l'encerclement de la ville.

Si tu tentes l'assaut frontal, ça promet d'être sanglant (d'autant plus que la nuit tombe vers 22h...).

Sa cavalerie a essentiellement pour but de gêner la tienne, pas vraiment d'engager le combat. Y ramener tes fantassins, c'est de la perte de temps.

Si tu veux assiéger la ville, il faudra donc manoeuvrer pendant une partie de la nuit pour achever son encerclement.


Et, bien sûr, si tu coupes la route Auxon-Troyes, tu finiras bien par tomber sur la cavalerie ennemie si elle retraite.

Bob Lafayette a écrit:

Grâce aux troyens, on peut avoir :
- des informations ? les noms des officiers ? les localisations des artilleries ?
- des miliciens pour assurer la libération de la ville ?

Au moment d'un éventuel assaut, peut-être, mais pour le moment, avec entre 10000 et 20000 Allemands dans Troyes, faut pas s'attendre aux FFI, à "Troyes outragée, Troyes brisée, Troyes martyrisée, mais Troyes libérée par elle-même, libérée par son peuple".
Les paysans du coin assurent qu'il s'agit d'Allemands, mais d'autres parlent de Russes, de Cosaques... une armée entière... Enfin bref, pour le moment pas grand chose de tangible.

D'accord donc je fais ça...

Tititititititi ... les républicains parlent aux républicains ... Tititititititititi

... La poutrelle est dans le pré ... Je répète ... La poutrelle est dans le pré ...



N'empêche que Lamarque a vachement été précurseur de la guerre contemporaine ... Je peux pas former mes troupes rapidos pour se transformer en commandos de marine ?

Je serais très peu présent cette semaine.

*** RAPPORT ***

(vers 20h)

Les Allemands ont déployé des unités d'infanterie légère pour ralentir nos manoeuvres d'investissement et harceler nos forces. Ils s'obstinent cependant à ne s'engager que de manière limitée. Nos estimations sont d'au moins 20000 hommes en cours d'encerclement.


(vers 22h)

Nos éclaireurs signalent avoir repéré l'avance d'une colonne d'infanterie ennemie à moins de dix kilomètres au nord de Troyes. Nombre non estimé.


*** MESSAGE DU GENERAL SEBASTIANI ***

(vers 23h)

Les cavaliers ennemis se retirent dans le plus grand désarroi en direction de Troyes. Avons engagé la poursuite. Espérons rallier Troyes durant le courant de la nuit.

Est-ce qu'on peut profiter du soir pour briser la petite colonne d'infanterie ennemie qui tente d'empêcher l'encerclement ?

Sinon, que Sebastiani continue vers Troyes.

Et que les chasseurs déterminent le nombre d'infanterie qui se trouve à 10km au nord de Troyes, le plus vite possible. On continue l'encerclement mais l'ordre peut être donné de reculer très vite.

Message à Napoléon et Suchet :

Citation :

22h00

Nous ne recevons plus aucun message de votre part depuis longtemps. Nous sommes en train d'encercler Troyes. Sebastiani a fait rompre la cavalerie ennemie à Auxon. Elle est en miette.

Une colonne allemande est à 10km au nord de Troyes.

Des combats limités ont lieu toute la soirée au nord de Troyes. L'ennemi n'oppose pas une résistance excessive, son but n'est clairement que de gêner le déploiement.

La colonne au nord ne devrait pas être menaçante avant demain matin, mais elle risque alors de mettre les troupes positionnées au nord de Troyes dans une position délicate, d'autant que les forces en cours d'isolement ne sont pas véritablement inférieures.

Ordre est de faire croire à un déploiement pour le reste de la nuit, mais dans les faits, on recule le plus vite possible, d'à peine quelques centaines de mètres ou kilomètres pour se reposer sur la route de Villemaur.

Sebastiani a pour ordre de reculer à Auxon et de se préparer à replier.

De ce fait, tu abandonnes la tentative d'encerclement de Troyes, on est bien d'accord ?

Oui, je vais me faire cisailler si je continue... Je fais ce qu'on m'a dit avant que je ne reçoive plus d'ordre... Je recule vers Sens avec ma troupe, en espérant attirer l'ennemi. Pareil pour Sebastiani.

Missive au patron et à Suchet :

Citation :

Toujours aucun ordre n'arrive... Ici, nous sommes contraints de reculer vers Sens et d'abandonner le siège de Troyes. Cela dit, ce sont les plans, on attire les méchants vers Sens.

Lamarque.

*** RAPPORT ***

(vers 1h du matin)

Rassemblement effectué en avant de Troyes. Les troupes entament une marche rétrograde vers Villemaur.

Les adversaires se contentent de bombarder de loin et de manoeuvres d'observation. Ils attendent visiblement l'aube pour engager des opérations offensives en coordination avec la colonne nouvellement venue du nord.


Le général Sébastiani signale qu'il remonte vers Troyes aux trousses des cavaliers ennemis en fuite. Il devrait avoir pris contact d'ici l'aube.

Sebastiani, c'est mieux de replier. Nous continuons le repli, on s'engage vers une retrait organisée vers Sens.

*** RAPPORT ***

(vers 4h du matin)

Nos troupes se sont entièrement repliées sur les hauteurs de Mongueux, à 8 km à l'ouest de Troyes, à l'exception de quelques unités laissées en écran pour empêcher toute velléité de poursuite immédiate.
Les renforts allemands ont été confirmés venant du nord. Les intentions ennemies ne sont pas encore éclaircies pour ce matin.

Quelques heures de repos et on reprend la route de Sens pour une partie de la journée. Va peut être falloir que mes hommes me donnent des infos sur le nombre en face de nous... C'est dingue ça de pas pouvoir évaluer nos ennemis !

*** RAPPORT ***

(vers 8h)

Les troupes se sont entièrement désengagées et ont repris la route de Sens. Les avant-gardes ont déjà atteint Villemaur.

La cavalerie de Sébastiani devrait rallier Villemaur d'ici deux heures. La cavalerie ennemie, quant à elle, avance vers Troyes dans un état de désordre évident.
L'ennemi s'est principalement regroupé, mais n'entame pas pour l'instant de mouvement offensif. On peut estimer les forces ennemies à plus de 25 000 hommes.